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Comment avez-vous réagit à l'annonce de la promotion de votre personnage ?
En fait, on a réfléchit à la façon de me garde dans la série tout en limitant le temps que j'y passe, et c'est ce qui m'a incité à rester ou qui m'a permis de rester.... J'avais besoin de cet arrangement pour passer du temps avec ma fille et nous avons pu nous arranger, comme dans la saison 7.
Mais noua avions besoin d'une nouvelle approche pour justifier mon absence, alors plutôt que de nous casser la tête à trouver une excuse à l'absence d'O'Neill à chaque épisode, nous en avons fait un rond de cuir (rire).
Vous n'avez pas l'air à l'aise avec ce concept !
(rire). Et bien, cela rend les choses un peu plus crédibles et il était temps parce que c'est quand même la saison 8... Cela fait partie de l'évolution de la franchise Stargate. A un certain moment, Daniel Jackson a disparu et il y a eu un nouveau, puis le nouveau st parti... Les choses évoluent, changent. Nous n'étions pas sûrs qu'O'Neill soit crédible avec autant de pouvoirs et de responsabilités, mais je m'y suis mis de bon coeur et j'aime ça ! Evidemment, tout le monde se dit qu'O'Neill est comme un poisson hors de l'eau et c'est amusant à interpréter.
Etes-vous plus respecté sur le plateau maintenant ?
(rire). Non ! Vous êtes dingue ? (rire) Je le suis beaucoup moins ! C'est d'ailleurs une des choses amusantes à jouer avec les autres personnages, parce que, pour Teal'c, Carter et Jackson, je suis toujours O'Neill. D'ailleurs, O'Neill a pris la liberté de dire "Carter, je ne vous le dirai qu'une fois : repos !" Il ne veut pas que cela change entre eux. Ils se sert de son grade qu'avec les gens qui viennent de l'extérieur et essaient de bouleverser les choses, il leur dit "" Attention !"" en montrant ses insignes.
Allez-vous devoir changer d'uniforme ? Vous retrouver en chemise et cravate ?
Non, Dieu non ! (rire) S'ils m'avaient imposé cela, il n'y aurait pas eu de saison 8 ! (rire) Nous avons fait des recherches et, apparemment, ce n'est pas obligatoire.
Et la promotion de Carter ? Est-ce aussi une progression naturelle pour le personnage et pour Amanda Tapping ?
Oui, absolument. C'était son tour... Même si je ne sais pas combien de temps cela prendra véritablement, une promotion dans l'Air force... Il y a une logique dans la folie de Brad Wright et Robert C. Cooper ! Cela nous permet un nouveau départ en nous donnant quelque chose de nouveau à interprété. Cela lui donne plus de pouvoir. Et oui, nous aimons ça, nous sommes tout à fait favorables à ce genre de choses ici.
Quelle est votre position sur l'histoire entre Jack et Sam ? Et sur les fans qui désespèrent de voir quelque chose se passer entre eux ? Cela vous embête-il ?
La vie est trop courte pour se laisser ennuyer par ce genre de chose ! (rires) Mais, c'est amusant. Rétrospectivement, je ne me souviens pas trop parc que les histoires sont développées et fabriqués sans que j'en aie conscience.... non pas que j'aie conscience de quoi que ce soit, en fait ! (rires) Mais j'ai encore moins conscience de ce qu'il se passe là-bas, derrière ces portes closes. C'est bien de garder des éléments de mystères et d'intrigues.. Même sui ce sont des mots un peu forts dans ce contexte ! (rires) Mais nous ne savons pas encore ce qui va se passer entre Jack et Sam....
Robert C. Cooper est même venu me voir un jour et m'a demandé ce que je pensais qu'il devrait se passer entre Sam et Jack, mais il s'en est voulu de m'avoir posé la question ! (rires). On ne sait pas encore, nous ne sommes pas sûrs. En fait, il n'y a que deux issues : ils se mettent ensemble ou pas. Mais il y a plein de possibilités mélodramatiques à exploiter et, avec un peu de chance, nous le ferons d'une manière intéressante et originale qui satisfera tout le monde... Cela dit, il y a des chances que tout le monde ne soit pas content ! Ca ne marche jamais comme ça.
Votre personnage est de plus en plus drôle au fil des années... Allez vous vous surpasser cette anée, si tant est que ce soit possible ? Ou allez vous ralentir ?
Dois-je sentir insulté ? (rires) Et bien j'en prends note, d'autant que je viens de demander au réalisateur Andy Mikita de retourner la scène que nous faite hier soir, parce que j'en ai carrément fait trop ! (rires) Cela revient à ce que je disais tout à l'heure à propos de la vie qui est trop courte, il faut penser au facteur ''amusement'' de la vie. Il y a toujours cette part en moi qui veut s'amuser en faisant ce que nous faisons ici. Donc oui, mon jeu est un peu exagéré. Très souvent !
Cela veut dire qu'il faut que vous vous reteniez ?
Hier soir, nous avons tourné une scène de ping-pong entre moi et Teal'c, c'est devenu en plus en plus gros ! (rires) Après toue les prises, sous tous les angles, j'ai reçu quelques services à l'entrejambe. Les cameramen filmaient en plan serré donc vous ne pouviez pas voir... Mais j'ai joué comme si je recevais un coup de fusil en plein dans les couilles et j'ai fini en tapant sur la table et en poussant des gémissements.... Voilà, ça prend de plus en plus d'ampleur. J'adore travailler avec Andy Mikita parce qu'il me permet d'en faire beaucoup avant de petit à petit brider mon jeu. C'est un peu ma technique personnelle : pour apporter le plus possible au résultat final, j'ajoute des choses au fur et à mesure de la scène avant de corriger jusqu'à découvrir l'essence de la scène. Mais je ne sais pas pourquoi, cette année, je me sens encore plus libre d'essayer des choses qu'vant..... Dieu merci, le reste du casting, les auteurs et l'équipe ont compris que je ne contrôle pas ce que je fais pour la plus grande partie. (rire) Et il me semble sans intérêt de me censurer moi-même... j'essaie de ne blesser personne, mais j'aime déconner....Je vois le monde comme teinté d'une touche d'absurde et c'est pareille sur le plateau.
Vous avez cette capacité à rendre la ligne de dialogue la plus courte absolument hilarante, est-ce quelque chose que vous répétez avant d'arriver ou cela vous vient-il sur le plateau ?
Et bien, je ne peux pas tellement vous dire, parce que je n'en sais trop rien. Mais je pense que c'est plutôt une question de réaction spontanée. J'ai appris cela il y a longtemps, parce que je n'ai pas bonne mémoire et comme j'ai grandi avec des groupes d'impro, où on apprenait les idées, plutôt que le texte, j'utilise toujours cette technique pour apprendre mes dialogues en me demandant de quoi parle la scène. Je regarde quelle est l'idée que je dois faire passer et j'essaye de m'en souvenir au moment de tourner. Je vous raconte cela beaucoup trop sérieusement ! (rires) Au moment de tourner, par égard pour les autres comédiens, je verrouille mon texte, pour qu'ils puissent savoir quoi dire après ! (rire) Disons qu'au minimum, j'apporte des idées ou des nouvelles expressions au dernier moments. parfois, c'est un peu frustrant car je pense à la phrase par avec une semaine de retard ! (rire) J'essaie de maintenir out ça aussi ouvert que possible, tout en sachant que certaines choses sont fixées, comme les gens à qui vous vous adressez ou ce dont on parle. Le danger, dans cette manière de travailler, c'est que si je perds de vue le propos de la scène ou l'idée qu'il faut faire passer, alors je tombe dans le laisser-aller égoïste et c'est très gênant.....
Au fil de la série votre personnage est resté très semblable – alors que d'autres ont vécu certaines choses et beaucoup évolué. Etait-ce quelque chose de voulu ou est-ce simplement le déroulement naturel de la série ?
Eh bien, il y avait une histoire, mais nous n'avons pas pu la tourner, celle du changement de sexe, quand O'Neill est allé au Danemark/ Hors saison ! (rires) Vous parliez bien de changements, non ?
Oui. Pensez-vous que votre personnage a beaucoup évolué ?
En fait, non, vous avez raison, pas tellement. Je crois que cela tient au fait qu'O'Neill est O'Neill. C'est un peu un vieux garçon.. Mais par exemple, un sentiment qui aurait pu être plus exploité, même si ça aurait pu devenir lassant à la longue, c'est l'émotion d'avoir perdu son fils, tué par une arme à feu au début de la série, et la façon dont O'Neill a fait face à cela émotionnellement et spirituellement dès le début. Il s'y est confronté, il a fait face jusqu'à un certain point et cela peut-être privé d'autres épisodes de ces moments de doutes et de recherche spirituelle. Cela s'est passé tout au début de la série et, rétrospectivement, je crois que c'est mieux ainsi. Et il n'est pas question de minimiser ce que peut être la perte d'un enfant, mais en ce qui nous concernait, pour une série, c'était mieux de régler cela dès le début. Cela ressemble au personnage d'O'Neill… Il garde tout pour lui et ne montre rien. Et dans l'épisode qui en parlait directement, il s'en occupe vraiment. Donc, au fil des années, il y eu des trucs comme Carter et son père. L'autre type… le type à lunette, là… Jackson ! (rires) Lui et ses parents avaient un truc à régler et, bien sûr, il y a eu le problème d'alcoolisme de Teal'c ! (rires)
Il y a eu quelques épisodes où O'Neill ne peut plus parler, après qu'on lui a télécharger la bibliothèque des Anciens en mémoires… Etait-ce intéressant de jouer sans pouvoir vraiment communiquer ?
Non, pas vraiment. Au début, je ne trouvais pas cela très intéressant, même si on est dans la science-fiction et que tout concourt vers un objectif….Mais dans la façon dont on a présenté O'Neill au début, on avait l'impression qu'il suivait le mouvement… C'était un peu une loque. Il ne servait à rien d'autre que dire : ‘'Nous devrions retourner en Antarctique''.. ou sur terre. ‘'Que faisons nous maintenant ?'' ‘'Je ne sais pas…laissez moi m'asseoir et pousser quelques boutons…. Laissez moi installer ce GEL-PACK pour voir…'' Et il dit quelques mots. Je ne sais pas, tout passe parce que c'est de la science-fiction, mais ce n'est pas vraiment ma tasse de thé ! (rire)
Reste-t-il quelques chose que vous n'avez pas joué que vous aimeriez faire après stargate ?
Je n'y ai pas encore pensé.. Je suis sûr que quelque chose se présentera. Mon agent est devenue ma meilleure amie et ma confident. Elle sait que ma priorité maintenant, c'est ma fille et ma vie personnelle. En ce qui concerne le métier d'acteur, on verra ce qui se présent. Je n'ai pas d'idée précise pour l'instant. J'aimerais avoir une carrière à la Harrison Fors, j'imagine…
Pourquoi ?
Parce qu'il a fait tous ces films d'action formidables… Il a cette stature, cette force. Mais je me suis bien amusé et je peut me permettre de prendre un peu le temps, mais ce serait sympa d'avoir fait la série des Indiana Jones et de dire ces mots ! (rires)